C’est un fait auquel j’ai bien du mal à m’habituer, mais Serge Gainsbourg est mort. Avant lui, Brel, Brassens ou Balavoine s’en étaient allés, après lui, Berger et Barbara nous ont quittés. Renaud n’est pas mort, mais c’est tout comme… d’ailleurs, il ne chante plus que des chansons de défunts. Goldman et Sheller se sont tus, Cabrel et Souchon n’ont plus rien à dire. Mais Jul et autre Gims vont bien, hélas ! Le pauvre Biolay et la petite Pomme ne peuvent à eux seuls combler le vide intersidéral. Triste époque !
chanson
Féminin pluriel
Il y a quelques années, j’ai écrit une chanson, paroles et musique. Comme ce blog s’intéresse aux mots, je vous mets ci-dessous les paroles :
Féminin pluriel On accorde en genre, en nombre Nos cœurs au participe présent Les sentiments cachés dans l’ombre On se joue des faux-semblants Je prends doucement sur tes lèvres Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel Je colore ma bouche à tes rêves J’vis au féminin pluriel Mon amour, je délie à tire-d’aile Mes amours, au féminin pluriel On accorde en genre, en nombre Nos deux corps à l’instant présent Nos amours tapies dans l’ombre On se joue des bien-pensants Tu prends doucement à mes rêves Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel Tu colores ta bouche à ma sève Ta vie au féminin pluriel Mon amour, je tisse à tire d’aile Mes amours, au féminin pluriel Mon amour, je dédie à tire d’elles Mes amours, au féminin pluriel.
Dites nous en commentaire ce que vous en pensez !